Mathias est conducteur de travaux chez WALO depuis plus de dix ans et reste passionné par son métier. Dans cet entretien, il raconte comment il est passé de maçon à conducteur de travaux, pourquoi le génie civil le fascine et pourquoi le travail d'équipe, l'ambition et une dose de sérénité font toute la différence.
Mathias, qui es-tu et que fais-tu chez WALO ?
Je suis conducteur de travaux et chef de projet, actuellement responsable d'un projet de réhabilitation du béton sur l'autoroute urbaine à Bâle. Cela signifie que je gère le chantier sur place, prépare l'ensemble de l'AVOR (préparation du travail) pour les trois contremaîtres et leurs équipes, planifie les ressources telles que le personnel, le matériel, l'inventaire et les sous-traitants, coordonne les délais et optimise le processus avec le maître d'ouvrage et les concepteurs du projet afin que tout se déroule rapidement et dans les délais. S'ajoute à cela l'administration du chantier avec la partie financière, le contrôle du chantier, la facturation avec les métrés, la régie et la gestion des avenants. Le travail est très varié et aucun jour ne se ressemble – c'est ce que j'aime.
Comment es-tu entré dans le secteur de la construction ?
Je pratique beaucoup de sport, ce qui m'a initialement orienté vers le secteur des articles de sport. Cependant, il me manquait l'aspect manuel et le travail physique en plein air. J'ai donc opté pour un apprentissage de maçon – là, le résultat du travail quotidien est visible.
Pourquoi précisément maçon ? Il existe d'autres métiers manuels.
C'est vrai. J'ai brièvement envisagé de devenir menuisier – mais je ne pouvais pas m'imaginer travailler tous les jours en atelier. En tant que maçon, je travaillais avec différents matériaux et sur divers chantiers.
Et comment cela s'est-il passé après l'apprentissage ?
Pendant mon apprentissage, j'ai rapidement réalisé que je ne voulais pas travailler comme maçon toute ma vie, mais que je souhaitais me former davantage dans le secteur de la construction. Un accident au cours de ma deuxième année d'apprentissage, où je me suis blessé au dos, a accéléré ma décision de devenir conducteur de travaux. Après avoir terminé mon apprentissage, j'ai réussi un examen d'entrée pour intégrer directement la formation de conducteur de travaux à l'école de construction d'Aarau.
Et cela a fonctionné ?
Oui. Après avoir terminé mon apprentissage, j'ai travaillé encore quelques mois comme maçon/chef d'équipe avant de commencer les trois années d'études à temps plein à Aarau. Au cours du premier semestre de stage, j'ai acquis une expérience pratique importante dans le bâtiment en tant que chef d'équipe, avant de soutenir un conducteur de travaux dans ses tâches de bureau au deuxième semestre et de suivre mes premiers chantiers en bâtiment et en génie civil. Cela a éveillé mon intérêt pour le génie civil – mais je ne voulais pas abandonner la construction en béton. J'ai ainsi trouvé ma place dans le génie civil. Pour moi, c'était la bonne voie – et je la reprendrais.
« Aucun jour ne se ressemble. »
Qu'est-ce qui rend le génie civil si particulier pour toi ?
Aucun projet ne ressemble à un autre. Contrairement au bâtiment, où les processus se répètent souvent, le génie civil, en particulier les travaux sur les autoroutes ou pour les CFF, nécessite une planification préalable importante avec des périodes de fermeture soumises à autorisation et de courte durée, des équipes de nuit et du travail le week-end. Les projets d'infrastructure ne sont pas entièrement planifiables et il faut faire face à des ajustements à court terme. Cela rend mon travail passionnant.
Merci pour cet échange passionnant !
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